Choisir entre SASU ou SARL est crucial pour créer votre entreprise. Dans cet article, vous découvrirez un comparatif clair, les différences fiscales, sociales et de gouvernance. Tout comme des cas pratiques pour éviter les erreurs.

Contenu

Tableau comparatif SASU vs SARL en 2026

Ce tableau comparatif synthétise les principales différences entre SARL ou SASU en 2026. Cela vous permet d’identifier rapidement le statut qui convient le mieux à votre situation.

CritèreSASUSARLNote de l’Expert
Associés1 associé (passe en SAS dès qu’un nouvel associé entre)2 à 100 (EURL = 1 associé)

SASU : idéale pour démarrer seul, évolution facile vers SAS.

 

SARL : adapté aux projets à plusieurs

GouvernanceTrès flexible (statuts libres, Président)Plus encadrée (Code de commerce, Gérant, AG)SASU : offre + de liberté statutaire
Statut du dirigeantAssimilé salarié s’il est rémunéré (protection sociale élevée, cotisations + importantes)Gérant majoritaire = TNS/SSI (cotisations plus faibles, protection sociale plus limitée)

SARL : économie sur les cotisations

 

SASU : meilleure couverture sociale

Fiscalité des bénéficesIS par défaut ; option possible pour l’IR durant 5 exercices sous conditionsIS par défaut ; option IR limitée mais SARL de famille = option IR durableSARL de famille avantageuse pour gestion/transmission
DividendesPFU (flat tax) 30 % (12,8 % IR + 17,2 % prélèvements sociaux). Pas de cotisations sociales sur les dividendesPFU ou barème IR + cotisations sociales TNS sur la part > 10 % du capital + primes + comptes courants

SASU très favorable pour les dividendes ; 

 

vigilance forte en SARL majoritaire

Entrée d’investisseursTrès simple (actions, cessions peu coûteuses, clauses sur mesure)Plus lourde (agrément, frais)SASU/SAS : à privilégier si levée de fonds prévue
Statut du conjointPas de conjoint-collaborateurConjoint-collaborateur possible si gérant majoritaireSARL : avantage si le conjoint participe à l’activité
Souplesse statutaire+++ (hautement personnalisable)+ (règles codifiées)SASU : liberté contractuelle maximale
Cas d’usage typiquesFreelance, consultant, start-up, activité évolutiveCommerce familial, artisans, PME stables

SASU : flexibilité ; 

 

SARL : stabilité et économie de charges

Choisir entre SASU ou SARL dépend principalement de vos priorités. La SASU offre plus de flexibilité. La SARL reste plus économique pour un dirigeant impliqué au quotidien. 

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SASU ou SARL : résumé exécutif

Voici un résumé rapide pour vous aider à choisir entre SASU ou SARL selon votre profil et vos priorités :

  • Projet solo / indépendants / start-up : choisissez la SASU. Cadre souple, statuts modulables, protection sociale solide et possibilité d’ouvrir le capital facilement.
  • Projet à plusieurs / familial : optez pour la SARL (ou EURL). Charges sociales généralement plus faibles, conjoint-collaborateur possible, cadre stable pour les projets collectifs.
  • Dividendes importants pour gérant majoritaire en SARL : attention aux cotisations sociales sur la part excédant 10 % du capital + primes + comptes courants, qui peut fortement impacter le net perçu.

Différences entre SASU et SARL : gestion, statut social et flexibilité

Pour choisir le statut juridique le plus adapté, c’est-à-dire SARL ou SASU, il faut bien comprendre les nuances. Et pour cause, car chaque critère a un impact sur la gouvernance et les charges sociales. Le statut encadre aussi la possibilité d’évoluer ou d’accueillir de nouveaux associés.

Nombre d’associés et évolutivité 

La SASU est pensée pour un seul associé, mais elle peut aisément évoluer vers une SAS pluripersonnelle lorsque de nouveaux partenaires ou investisseurs entrent. La SARL, quant à elle, peut accueillir entre 2 et 100 associés. L’EURL est son équivalent unipersonnel.

Grâce à ce mécanisme, la SASU est plus flexible pour un entrepreneur solo qui prévoit de croître. La SARL s’impose plutôt pour les projets familiaux ou collectifs, car elle offre une structure stable dès le départ.

Gouvernance et formalités

La SASU offre une liberté quasi totale dans la rédaction des statuts. Le président et les organes de direction peuvent être définis sur mesure, sans obligation d’assemblées générales formelles pour la plupart des décisions.

En revanche, la SARL est encadrée par le Code de commerce. Le gérant doit respecter les règles de convocation, tenir des procès-verbaux et organiser des assemblées générales annuelles.

En résumé, la SARL offre un cadre légal strict et sécurisé, tandis que la SASU offre plus de flexibilité administrative.

Statut social du dirigeant

Lorsqu’il est rémunéré, le président de la SASU est assimilé salarié. Il bénéficie d’une protection sociale complète (maladie, retraite, prévoyance), mais les cotisations sont plus élevées que pour un TNS (Travailleur Non Salarié).

En SARL, le gérant majoritaire relève du régime TNS. Les charges sociales sont plus faibles, mais la couverture (maladie, retraite, chômage) est limitée.

Ce choix influence directement le « net en poche ». Pour choisir entre SASU ou SARL prenez en compte votre stratégie de rémunération et vos besoins de protection.

Entrée/sortie d’associés et cession

En SASU/SAS, l’entrée de nouveaux associés est simple. Il suffit de céder des actions. Cela nécessite peu de formalités et offre de la flexibilité dans les clauses statutaires.

Dans une SARL, les cessions de parts sont plus encadrées. Il faut généralement l'accord des autres associés, et des droits d’enregistrement s’appliquent. C’est une formalité plus lourde et plus coûteuse. 

Statut du conjoint

Le statut de conjoint-collaborateur est possible uniquement en SARL/EURL lorsque le conjoint participe à l’activité. Ce statut permet de bénéficier d’un régime social adapté et de droits spécifiques. 

En SASU, le conjoint ne peut pas être reconnu comme collaborateur. Il doit être salarié ou associé pour pouvoir intervenir légalement. Cette distinction est importante pour les projets familiaux car elle influence la protection sociale, la gestion fiscale et l’organisation du travail au sein de l’entreprise.

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Fiscalité SASU ou SARL : impôt, rémunération du dirigeant et dividendes

Le choix entre SASU et SARL dépend en grande partie de la fiscalité applicable, mais aussi de la manière dont le dirigeant se rémunère : salaire, dividendes ou combinaison des deux. Ces paramètres ont un impact direct sur le « net en poche ».

IS par défaut, options IR

Par défaut, ces deux statuts sont soumis à l’IS (Impôt sur les Sociétés). Une option temporaire pour l’IR (Impôt sur le Revenu) est possible sous conditions strictes. Elle est généralement limitée à cinq exercices pour les sociétés récentes. 

Pour les SARL de famille, la situation est un peu plus souple : elles peuvent choisir l’IR de façon durable, à condition que la société reste exclusivement familiale.

Rémunération du dirigeant : charges sociales, « net en poche »

En SASU, les dividendes perçus par l’associé unique sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, comprenant l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux. Aucune cotisation sociale supplémentaire ne s’applique aux dividendes.

En SARL, la situation est différente pour le gérant majoritaire. Les dividendes qu’il perçoit sont soumis aux cotisations sociales SSI (ex-TNS) pour la part qui dépasse 10 % du capital social, des primes d’émission et des sommes versées en compte courant d’associé. Cette règle peut réduire significativement le rendement net des dividendes.

Il s’agit d’un point clé à anticiper, notamment lorsque le dirigeant envisage de privilégier les dividendes plutôt qu’une rémunération classique.

Comment fonctionnent les dividendes entre SASU ou SARL ?

La fiscalité des dividendes varie fortement selon le statut juridique choisi.

  • En SASU, les dividendes relèvent du PFU (30 %), sans cotisations sociales.
  • En SARL avec gérant majoritaire, la part de dividendes excédant le seuil de 10 % est soumise aux cotisations sociales SSI, dont le taux se situe environ entre 35 % et 45 % selon la situation du dirigeant. La part inférieure à ce seuil reste imposée soit au PFU, soit, sur option, au barème progressif de l’IR.

Exemples de « net en poche » (hypothèses simplifiées)

Hypothèses retenues : PFU à 30 %, application du régime SSI pour les gérants majoritaires, et hypothèse selon laquelle 100 % des dividendes versés en SARL dépassent le seuil de 10 %.

ProfilStatutSalaire net annuel (€)Dividendes bruts (€)PFU ou cotisations sur dividendes (€)Dividendes nets (€)Net total annuel (€)
Consultant soloSASU36 00024 000PFU 7 20016 80052 800
2 associés e-commerceSARL (gérant majoritaire – SSI)30 000 (chacun)10 000Cotisations SSI ≈ 4 5003 85033 850
Solo à forts dividendesSARL majoritaire18 00010 000Cotisations SSI ≈ 4 5003 85021 850

Ces exemples sont volontairement simplifiés et visent à illustrer les écarts de fiscalité entre SASU et SARL. Les montants réels peuvent varier selon le capital social, la structure de détention et la situation personnelle du dirigeant.

Coûts et gestion : combien coûte une SASU ou une SARL

Pour choisir entre SASU ou SARL, vous devez analyser les coûts de création et de gestion de chaque statut. 

Création

Que ce soit une SARL ou une SASU, la création implique des frais, notamment des frais de rédaction des statuts, dépôt du capital social, publication d’une annonce légale et immatriculation au registre du commerce. Les coûts varient selon le niveau de personnalisation des statuts et le recours à un avocat ou expert-comptable.

À titre indicatif pour 2025-2026, prévoyez :

  • Immatriculation : environ 35 € (frais d’immatriculation au RCS).
  • Bénéficiaires effectifs (RBE) : environ 20 €.
  • Annonce légale (JAL) : entre 150 € et 250 € selon le département et la forme juridique.

Note : Ces tarifs sont réglementés et susceptibles d’évoluer chaque année.

Gestion annuelle et comptabilité

La SASU est souvent perçue comme "plus légère", mais en réalité, les deux statuts imposent des obligations comptables similaires (bilan, compte de résultat).

Toutefois, la SARL impose un formalisme juridique plus strict pour la tenue des assemblées générales (AG), ce qui peut augmenter les frais juridiques annuels si vous déléguez cette partie. En revanche, la SASU permet de prendre des décisions par simple "Décision de l'Associé Unique" (DAU), ce qui simplifie grandement la gestion administrative.

Transformation : anticiper le futur

  • Évolutivité simple : Passer d'une SASU à une SAS est une formalité administrative légère (mise à jour des statuts suite à l'entrée d'un associé).
  • Transformation lourde : Passer d'une SARL à une SAS (ou inversement) est une procédure complexe qui nécessite souvent l'intervention d'un Commissaire aux Transformations, avec un coût pouvant aller de 1 000 € à 2 500 €.
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Avantages et inconvénients : SASU ou SARL, lequel est le plus intéressant ?

Pour faire votre choix, comparez chaque avantage d’une SASU ou d’une SARL sans négliger les inconvénients de chaque statut.

CritèreSASU – Avantages et limitesSARL – Avantages et limitesNote de l’expert
Souplesse juridique

+ Statuts très flexibles, gouvernance libre, facile à adapter au projet 

− Peut nécessiter un accompagnement juridique lors de la rédaction des statuts

+ Encadrement légal clair, cadre sécurisé 

− Moins de liberté pour adapter la gestion

SASU = idéale si besoin de liberté et d’évolution future
Image et crédibilité

+ Image moderne, valorisée par les investisseurs et les banques 

− Parfois jugée plus « corporate » pour les petits projets

+ Statut connu et rassurant pour artisans et PME 

− Moins attractif pour start-ups ou investisseurs

SASU = meilleure pour start-ups et freelances premium
Investisseurs et ouverture du capital+ Entrée d’investisseurs simple (actions, cession peu coûteuse)− Agrément obligatoire, cession formalisée, droits d’enregistrement plus élevésSASU = préférable si levée de fonds envisagée
Cotisations et fiscalité

+ Protection sociale complète (assimilé salarié). 

− Cotisations sociales sensiblement plus élevées que pour un gérant TNS (environ 60 à 70 % du salaire net selon la situation)

+ Cotisations plus faibles pour gérant TNS (≈ 45 % du net). − Protection sociale plus limitée (retraite et prévoyance), sans droit au chômageSARL = avantageuse pour charges ; SASU = meilleure couverture
Dividendes

+ Flat tax 30 %, pas de cotisations sociales. 

− Optimisation simple et lisible, mais moins modulable que l’arbitrage salaire/dividendes en SARL

+ Flat tax ou barème IR possible. 

− Cotisations sociales si gérant majoritaire et dividendes > 10 % du capital + primes + comptes courants

SASU = plus avantageuse pour la distribution de dividendes
Statut du conjoint− Pas de conjoint-collaborateur possible+ Conjoint-collaborateur autorisé, avantage familialSARL = mieux adaptée aux couples entrepreneurs
Coûts de création et de gestion

+ Création simple via guichet unique 

− Comptabilité parfois légèrement plus coûteuse en raison de la gestion de la paie et des charges sociales

+ Coûts de création et de gestion légèrement inférieurs 

− Formalités plus lourdes

Écart faible ; SASU = simplicité, SARL = économie
Rentabilité selon le profil

+ Idéale pour consultants, freelances, start-ups 

− Moins avantageuse en cas de bénéfices limités et de forte rémunération

+ Rentable pour artisans, commerçants, projets familiaux 

− Moins adaptée aux levées de fonds

SASU = liberté ; SARL = optimisation des charges à revenus stables

Comment choisir entre SASU ou SARL : méthode rapide et cas pratiques

Pour choisir entre SASU et SARL, il est essentiel d’analyser votre situation personnelle, vos objectifs de développement et votre stratégie de rémunération. Voici une méthode simple et efficace pour prendre la bonne décision.

Les 6 questions clés pour choisir entre SASU et SARL

Avant d’entrer dans le détail des formalités, posez-vous les questions suivantes :

QuestionImpact sur le choix du statut
Démarrez-vous seul ou avec des associés ?SASU ou EURL si vous êtes seul ; SARL ou SAS si vous êtes plusieurs
Envisagez-vous d’accueillir des investisseurs à court ou moyen terme ?SASU/SAS plus adaptées aux projets évolutifs et à l’ouverture du capital
Quelle importance accordez-vous à la protection sociale du dirigeant ?SASU = meilleure protection ; SARL (TNS) = cotisations plus faibles
Souhaitez-vous privilégier le salaire ou les dividendes ?SASU favorise la distribution de dividendes (pas de cotisations sociales)
Votre conjoint participe-t-il à l’activité ?SARL permet le statut de conjoint-collaborateur
Préférez-vous un cadre souple ou une structure encadrée ?SASU = flexibilité statutaire ; SARL = stabilité juridique

Arbre de décision : SARL ou SASU selon votre profil

Profil d’entrepreneurStatut recommandéPourquoi ?
Freelance / Consultant soloSASUImage professionnelle, souplesse, possibilité d’évolution vers une SAS
Artisan / Commerce familialSARLCharges sociales optimisées, conjoint-collaborateur possible
Start-up / Projet avec investisseursSASU (évolution vers SAS)Entrée d’investisseurs facilitée, crédibilité pour levées de fonds
Projet à plusieurs associésSARL ou SASÀ choisir selon le niveau de liberté statutaire souhaité

Mini-quiz pratique : quel statut est fait pour vous ?

  • Souhaitez-vous accueillir des investisseurs ? → SASU / SAS
  • Votre conjoint travaille avec vous ? → SARL
  • Votre priorité est de réduire les cotisations sociales ? → SARL (gérant TNS)
  • Recherchez-vous une structure très flexible ? → SASU
  • Votre priorité est la protection sociale du dirigeant ? → SASU
  • Votre priorité est l’optimisation globale des charges à revenus stables ? → SARL

Cas particuliers et erreurs à éviter avant de créer votre SASU ou votre SARL

Gérant majoritaire en SARL : régime SSI et dividendes

Le gérant majoritaire de SARL relève du régime SSI (ex-TNS). Il paie des cotisations sociales sur sa rémunération et sur la part des dividendes excédant 10 % du capital social, des primes d’émission et des comptes courants d’associés, avec un taux environ compris entre 35 % et 45 % selon la situation.

Une mauvaise répartition salaire/dividendes peut fortement impacter le « net en poche ».

Président non rémunéré en SASU : attention à la protection sociale

Un président de SASU non rémunéré ne cotise pas et ne bénéficie d’aucune protection sociale (maladie, retraite, prévoyance).  L’ACRE n’a d’effet que s’il perçoit une rémunération, puisqu’elle consiste en une exonération partielle de cotisations sociales.

Ce point est souvent sous-estimé par les créateurs.

Entrée d’un associé ultérieurement : clauses à anticiper

En cas d’entrée d’un nouvel associé, il est essentiel de prévoir dès la création :

  • clauses de préemption
  • clauses d’agrément
  • clauses d’inaliénabilité

Ces mécanismes sécurisent la cession de parts (SARL) ou d’actions (SAS/SASU) et évitent les conflits futurs.

Banques et investisseurs : pourquoi la SASU / SAS est souvent privilégiée

La SASU (puis SAS) est fréquemment privilégiée pour les projets de croissance, car elle offre :

  • une ouverture du capital simple
  • une image moderne et crédible
  • une structuration adaptée aux levées de fonds

Checklist des éléments essentiels avant la création d’une SASU ou d’une SARL

ÉlémentUtilité principaleNote de l’expert
Statuts de la sociétéFixent la gouvernance et le fonctionnementRédaction sur mesure fortement recommandée en SASU ; statuts encadrés par le Code de commerce en SARL
Registre des décisions / PVTraçabilité des décisionsGestion simplifiée en SASU ; formalisme renforcé en SARL
Pacte d’associésOrganisation des relations entre associésIndispensable dès qu’il y a plusieurs associés
Conventions réglementéesPrévention des conflits d’intérêtsÀ formaliser et suivre chaque année
Choix du régime fiscal (IS / IR)Détermine la fiscalité des bénéficesSARL de famille = flexibilité accrue
Choix du régime socialAssimilé salarié (SASU) ou SSI (SARL)Impact majeur sur charges et protection
Statut du conjointEncadre sa participationAvantage clair pour la SARL
Déclaration de créationFormalités administrativesÀ effectuer via le guichet unique (plus de formulaire M0)

FAQ

Comment passer d’une SASU à une SAS facilement ?

Le passage d’une SASU à une SAS se fait par l’entrée d’un ou plusieurs associés, via une décision de l’associé unique et une modification des statuts, sans création d’une nouvelle société ni interruption d’activité.

Quelles aides (ACRE, exonérations) peuvent influencer le choix entre SASU et SARL ?

Au démarrage, l’ACRE permet une exonération partielle et temporaire de cotisations sociales, à condition que le dirigeant perçoive une rémunération. Son impact dépend du régime social (assimilé salarié en SASU ; SSI en SARL si gérant majoritaire), et non du statut juridique seul. En pratique, les aides ne doivent pas être le critère principal pour choisir entre SASU et SARL.

Comment cumuler salaire et dividendes en SASU ou en SARL sans risque fiscal ou social ?

Il convient de respecter les règles propres à chaque statut, notamment le seuil de 10 % du capital social, des primes d’émission et des comptes courants d’associés en SARL lorsque le gérant est majoritaire, ainsi que les règles de distribution et de cotisations sociales applicables, afin d’éviter tout risque de redressement.

Quel statut choisir pour protéger son conjoint : SASU ou SARL ?

La SARL permet de déclarer le conjoint comme collaborateur, ce qui assure une protection sociale et des droits associés. Ce n’est pas le cas de la SASU.

Quel statut privilégier avant une levée de fonds : SASU, SARL ou SAS ?

La SASU ou la SAS est préférable, car elle facilite l’entrée d’investisseurs et la cession d’actions.

Que se passe-t-il si mes dividendes dépassent 10 % en SARL ?

La part excédant 10 % du capital social, des primes d’émission et des comptes courants d’associés est soumise aux cotisations sociales SSI lorsque le gérant est majoritaire, ce qui augmente les charges sociales.

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