« C’est trop cher » est une objection commerciale fréquente. Loin d’être une fin de discussion, c’est une opportunité de dialoguer, de valoriser votre offre. Bien gérée, l’objection « c’est trop cher » devient un levier puissant pour conclure une vente. Cet article vous montre comment analyser cette objection, éviter les erreurs courantes et transformer un « non » en « oui ».

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« C’est trop cher » : qu’est-ce que cela révèle vraiment ?

L’objection « c’est trop cher » n’exprime pas toujours une question de budget. Elle peut masquer un doute, un manque de confiance ou une comparaison défavorable. Plusieurs motivations peuvent se cacher derrière cette objection : perception insuffisante de la valeur, peur du risque ou simple prétexte pour gagner du temps.

La différence entre prix et valeur perçue est souvent déterminante. Cette objection apparaît surtout lorsque le client n’a pas encore compris en quoi votre offre répond à ses besoins.

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Que répondre à « c’est trop cher » : les erreurs à éviter

Savoir que répondre à « c’est trop cher » commence par éviter certaines erreurs fréquentes :

  • Répondre trop vite, sans écouter, donne l’impression que vous vous défendez.
  • Dévaloriser votre offre ou vous justifier maladroitement réduit la valeur perçue et nuit à votre crédibilité.
  • Proposer immédiatement une remise semble naturel, mais peut enclencher une spirale de négociations.
  • Entrer dans un rapport de force autour du prix détourne la discussion de la valeur et des bénéfices.

Orientez l’échange vers la solution, le retour sur investissement ou les avantages concrets de votre offre. 

Techniques efficaces pour répondre à l’objection « c’est trop cher »

Face à cette objection, adoptez une approche structurée. Reformulez « c’est trop cher » pour confirmer que vous avez compris la préoccupation du client. Cela permet aussi de lui montrer que vous l’écoutez vraiment. Revenez au besoin initial pour replacer l’offre dans son contexte et rappeler son adéquation avec ses attentes.

Mettez en avant des bénéfices concrets : résultats mesurables, transformations obtenues, retour sur investissement. Utilisez la preuve sociale avec des avis clients ou des études de cas. Ajoutez, si pertinent, un effet de rareté ou d’urgence (offre limitée, stock réduit) pour accélérer la décision. Cette approche renforce l’efficacité de votre prospection commerciale

Ces techniques réorientent la conversation vers la valeur perçue, plutôt que de rester figée sur le prix.

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Objections tarifaires : exemples de réponses

Répondre à l’objection « c’est trop cher » exige d’adapter votre discours au contexte et au profil du client. Voici quelques approches efficaces selon la situation :

  • Vente B2C : valorisez l’usage, le confort ou le plaisir. Exemple : pour une cafetière haut de gamme, soulignez le plaisir quotidien d’un café barista à domicile pour moins cher qu’un café acheté chaque matin.
  • Contexte B2B : insistez sur les économies réalisées, l’optimisation des processus ou l’augmentation du chiffre d’affaires. Exemple : une solution SaaS qui réduit de 20 % le temps de traitement des factures, soit 30 000 € d’économies annuelles.
  • Client rationnel : présentez des chiffres, données et comparatives pour justifier le rapport qualité-prix. Exemple : montrez qu’un abonnement à 100 €/mois remplace un service externe facturé 200 €.
  • Client méfiant : rassurez-le avec des garanties. Exemple : proposez un mois d’essai gratuit avec résiliation sans frais.
  • Client indécis : simplifiez votre offre pour diminuer le risque perçu. Exemple : offrez le paiement en trois fois sans frais.

Créez un persona marketing, idéalement plusieurs, afin d’être paré à toutes les éventualités. 

Exemple de tableau des objections : un outil essentiel 

Le tableau des objections est un outil simple et efficace, idéal pour anticiper les freins et préparer vos équipes commerciales. Il répertorie les objections fréquentes, classées par catégories : prix, temps, confiance ou utilité.

Analysez les objections et associez-lui deux ou trois réponses types. Chaque exemple de réponse aux objections doit être clair et argumenté, et recentrer la discussion sur la valeur apportée.

Ce tableau doit être régulièrement mis à jour selon les retours du terrain et les nouvelles situations. Il sert également de support en formation pour pratiquer une technique de vente adaptée au contexte. 

Bien utilisé, il renforce la confiance et la réactivité des commerciaux, transformant chaque objection en opportunité de conclure la vente.

Tableau des objections, exemple :

Catégorie d’objectionObjection couranteRéponse 1Réponse 2
Prix « C’est trop cher. »Mettre en avant le rapport qualité/prix : cela vous fera économiser…Proposer un échelonnement/ essai gratuit
Temps« Je n’ai pas le temps. »Souligner la rapidité de mise en place : cela prend moins de 10 minutes…Montrer le gain de temps futur : vous gagnerez 2 h/semaine
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Transformer « c’est trop cher » en opportunité commerciale

Gardez à l’esprit qu’une objection « c’est trop cher » ne signifie pas un refus. Souvent, elle reflète un intérêt réel : le client questionne la pertinence de l’investissement. L’objectif est d’interpréter ce signal positivement et d’en tirer parti.

Avec les bonnes questions, transformez l’objection en atout : affinez votre argumentaire, valorisez ce qui vous différencie et montrez la réponse précise au besoin. Au lieu de céder sur le prix, repositionnez l’offre grâce à des options, services inclus ou facilités de paiement.

Ainsi, vous transformez la discussion en un échange à valeur ajoutée, ce qui renforce la perception de bénéfices et augmente vos chances de conclure.

La préparation des équipes : un moment essentiel

Pour savoir que répondre à « c’est trop cher », il faut anticiper. Se préparer en amont avec vos équipes demande du temps, mais c’est indispensable pour réussir à transformer ce « non » initial en un « oui » définitif. Voici quelques conseils pour les aider à être prêts : 

  • Intégrez des jeux de rôle (dans les conditions du réel) pour vous entraîner à traiter différentes objections.
  • Travaillez la posture commerciale : développez l’écoute active, l’empathie, l’assertivité.
  • Maîtrisez votre discours de valeur pour rester convaincant et cohérent dans toutes les situations.
  • Assurez un suivi post-objection : relancez après un premier « non » avec de nouveaux arguments ou des propositions adaptées. C’est là que votre écoute active prend toute son importance.

Une équipe bien formée transforme chaque objection en opportunité.

Pendant votre carrière professionnelle, vous serez probablement confronté à l’objection « c’est trop cher ». Répondre à cette objection ne s’improvise pas. Bien gérée, elle convainc, crée de la valeur et augmente les ventes. Préparez-vous pour ne pas être pris au dépourvu.

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